Institut Ramon LLull

Des auteurs de pièces de théâtre des différentes rives de la Méditerranée abordent lors d'une résidence à Faberllull Olot ce «qui ne peut pas être dit»

03/12/2024

Jusqu'au 5 décembre, des dramaturges de Catalogne, Valence, Majorque, du Maroc et d'Allemagne participeront au deuxième atelier d'écriture contaminante méditerranéenne lancé par le Théâtre Tantarantana.




Faberllull Olot accueille pour la deuxième fois l'Atelier d'écriture contaminante méditerranéenne pour des dramaturges, lancé par le Théâtre Tantarantana de Barcelone. Il est proposé aux participants d'écrire sur ce qui ne peut pas être dit de part et d'autre de la Méditerranée, une prémisse qui englobe d'éventuels thèmes tels que le colonialisme et le post-colonialisme, la confluence des trois grandes religions monothéistes et des diverses cultures dans le domaine de l'alchimie, la théologie et la science, ou les voyages sur la mer pour raisons sociales, politiques, écologiques, émotionnelles ou mythiques. Les résidents resteront à Faberllull Olot jusqu'au jeudi 5 décembre.

Les résidents :

Le groupe de résidents est composé par les dramaturges Sadurní Vergés (Vic), Ester Medrano (Requena, Valence), Aina de Cos (Palma, Majorque), Hamza Boulaiz (Rabat, Maroc), et Bernhard Glocksin (Berlin, Allemagne). Ils seront accompagnés par les auteurs de pièces de théâtre Rodrigo García Olza (Barcelone) et Albert Tola (Barcelone), qui dirigeront les séances de travail conjoint et les ateliers ; et la journaliste culturelle Alba Valle (Valence), qui fera les comptes-rendus des séances.

Ce sont tous des professionnels du théâtre associés au Goethe Institut de Rabat, au Neuköllner Oper de Berlin, au Théâtre Principal de Palma, à l’Inestable de Valence et au Théâtre Tantarantana de Barcelone.

Les séances de travail :

Les résidents travailleront à partir d'un dialogue constant, toujours accompagnés par les responsables de l'atelier, à travers des exercices et des prémisses d'écriture dirigée. Cet atelier de dramaturgie contaminante est conçu, dirigé et dispensé selon la méthodologie particulière du dramaturge Albert Tola et du metteur en scène Rodrigo García Olza (Nigredo Teatro) sous la coordination, la gestion et la production du Théâtre Tantarantana.

Ils créeront ensemble une constellation dramatique, en écrivant des pièces de théâtre qui se refléteront entre elles. Chaque participant se retrouvera avec les autres pour rechercher conjointement des espaces dramaturgiques, des écritures contaminantes et des thématiques historiques et contemporaines vues d'un point de vue de chacune des latitudes.

L'expérience débute en décembre à Faberllull et se poursuivra avec un autre atelier en 2025 hors de la résidence qui servira à compléter le travail de création, qui prendra fin avec la publication des textes écrits dans un média spécialisé.

Activités hors de Faberllull
Demain mercredi, à 18h, les élèves de l'école de théâtre El Galliner de Gérone, feront une lecture dramatisée de quelques textes qu'ils ont écrits ces jours-là à Faberllull. Pour les auteurs, ce sera la première fois qu'ils prendront de la distance avec leur œuvre et qu'ils écouteront ce que cela donne dans la voix d'un acteur.

Jeudi matin, les résidents se rendront au siège de l'Institut Ramon Llull à Barcelone pour parler avec les responsables du département de la création et y suivre la dernière séance de travail de la résidence.

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